Après plusieurs années de mission dans divers milieux de travail, la construction de l’Eau Vive du Pacifique se met en route au cours de l’année 1973. Mais il faudra encore des milliers et des milliers de grains de chapelet semés sur le terrain de la future Eau Vive avant que le 1^er janvier 1977, l’Eau Vive du Pacifique coule sur « Le Caillou ». Pendant toutes ces années d’enfouissement, les encouragements des archevêques de Nouméa, Mgr Pierre Martin et plus tard, Mgr Eugène Klein, ont été pour les TM de l’Immaculée, la lumière :

« Mieux que personne vous savez que le Seigneur ne se laisse jamais vaincre en générosité et qu’il faut accepter ruptures et transplantations, conditions nécessaires pour que la sève remonte dans le tronc de l’arbre et lui permette de porter des fruits. Dans la foi, le cœur est paisible même si la surface est un peu troublée. Quand on constate le déchaînement d’érotisme à Lyon, à Paris, on comprend mieux la beauté et la nécessité de la vocation à la virginité. Que Notre Dame aide vos sœurs TM à en porter témoignage. Pour vous toutes, je La prie, afin que cette année soit une année de grâces ! » (+Pierre Martin)

« Merci d’avoir pensé à fonder l’Eau Vive du Pacifique. C’est une communauté de base d’Église très vivante, non seulement par une restauration qui marche bien, mais par l’accueil si souriant et si engageant, par l’amour visible pour tous de Die et de la Vierge, par la charité fraternelle si chaleureusement partagée, par la confiance des TM si sûres en leur vocation et tout simplement par l’ambiance si missionnaire de toute l’œuvre… Merci d’avoir ouvert pour beaucoup de nos filles un horizon de consécration totale qui les enthousiasme… Merci surtout de vous joindre à nous dans notre construction de l’Église de Nouvelle Calédonie. Cette Église, comme partout, a beaucoup de visages, et celui des TM contribue puissamment à faire aimer Dieu de tout cœur.» (+Eugène Klein)

La fondation des TM de l’Immaculée sur l’île Wallis correspond au retour sur l’île des parents de A. TM de l’Immaculée dans les ’80. Mais déjà, quelques années plus tôt, le p. Vitolio, du diocèse de Mata-Utu (à Wallis), qui avait sympathisé avec le p. Marcel Roussel-Galle, préparait chaque année des jeunes filles qui venaient lui confier leur désir de consacrer leur vie à Dieu. En 1983, le fondateur envoie deux TM de l’Immaculée pour rendre visite aux vocations Wallisiennes et rencontrer les familles et consolider le mouvement naissant des associés laïcs Donum Dei.

En 1992, en réponse à l’appel de Monseigneur Lolesio Fuahea, Evêque de Wallis et Futuna, des TM de l’Immaculée sont envoyées pour l’enseignement de la catéchèse dans les collèges et lycées et l’animation des sessions des catéchètes, l’aide dans la pastorale des jeunes et la formation spirituelle et missionnaire des membres associés Donum Dei.

Aujourd’hui, dans ces îles lointaines de Wallis et Futuna, les TM de l’Immaculée et leurs membres associés Donum Dei sont une réalité incontournable dans l’Eglise locale. Enfants, jeunes, familles, couples, personnes célibataires sont formés à vivre la Petite Voie d’Enfance spirituelle de sainte Thérèse de Lisieux qui voulait être missionnaire jusque dans les îles les plus reculées.

FINETOMAI

PORT-VILA 

Le 11 mars 2014, Mgr John Bosco Baremes, Evêque de Port-Vila au Vanuatu, invite les TM de l’Immaculée à considérer la possibilité d’établir une fondation dans le diocèse. Il les a déjà rencontré auparavant, à Port-Vila même lorsqu’elles arrivaient de la Nouvelle Calédonie pour effectuer des missions pastorales dans les îles mais également à Nouméa. Pour lui, la fondation apporterait un charisme et un dynamisme nouveau à la pastorale de la jeunesse, la catéchèse, la préparation au mariage, etc.

Dès leur arrivée en 2015, nos deux sœurs TM de l’Immaculée exercent surtout un apostolat de proximité apportant ainsi leur contribution à l’évangélisation dans le diocèse : visites dans les familles, rencontres avec des jeunes filles, catéchèse, animations liturgiques, entretien de l’église paroissiale… Aujourd’hui, grâce à la formation du mouvement des Enfants du Chapelet et des Jeunes Donum Dei, formés très particulièrement à la liturgie, à l’animation de la Messe, de l’Adoration du Saint Sacrement, les prières mariales, elles peuvent davantage toucher les jeunes et les familles, de façon plus régulière. Ce petit groupe d’enfants est particulièrement très sollicité. Les jeunes parents veillent et accompagnent volontiers leurs enfants lors des différentes activités. Des jeunes mamans et papas ont demandé à recevoir eux-aussi une formation spirituelle et missionnaire.

A travers leurs emplois, elles découvrent aussi l’immense champ de la mission. Elles écrivent : « Que de puits de Jacob ! Jésus nous fait signe encore et toujours de lui permettre de toucher toutes ces personnes que nous rencontrons, de leur offrir Sa grâce, Sa liberté. »