Appelées…, consacrées à Dieu pour toujours

Offertes à l’Amour Miséricordieux

Une TM avec joie, avec confiance, ouvre tout son cœur de femme pour recevoir l’Amour divin. 
Elle s’offre donc comme victime à l’Amour Miséricordieux. (…) Elle accepte de recevoir en son cœur ˝les torrents d’amour infini˝.

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Elle livre à l’Amour, non seulement des sentiments, mais tout son corps et toute son âme. C’est par cet amour qu’elle devient missionnaire.

Son ambition est grande : ce sont toutes les âmes de tous les siècles qu’elle veut sauver.

Comme sainte Thérèse de Lisieux, elle comprend que l’Amour seul peut faire agir les membres du Corps Mystique…

C’est l’amour qui anime toute vocation.

                                                                      (Marcel Roussel-Galle)

Pourquoi Travailleuse Missionnaire de l’Immaculée ?

Ce sont les deux premières questions que mes neveux et nièces il y a quelques années et qu’aujourd’hui, mes arrières neveux et nièces me posent, lorsque je vais en famille : ˝Comment et pourquoi es-tu devenue missionnaire ?˝ Et franchement, j’ai toujours été embarrassée de ne pas pouvoir répondre précisément. Comment dire à ces bouts de chou que c’est le Seigneur qui est à l’origine de ma vocation, que c’est intérieur, personnel ? 

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Quand j’avais leur âge et que l’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais ˝journaliste reporter˝, ou encore ˝pilote d’avion˝. Je dois reconnaitre que, dans sa grande miséricorde, le Seigneur a tenu compte de mon goût de l’aventure. Car vivre avec Jésus est pour moi la plus grande et la plus belle aventure qui soit !

Suivre Jésus, c’est accepter l’aventure. C’est accepter de faire route avec lui, sachant que les sentiers qu’il emprunte sont généralement jonchés de pierres, escarpés, en montée.

Mgr François Thibodeau dans son livre Au jardin de Dieu, c’est plein de joie, décrit cette aventure avec Jésus :

(…) Peut-être la route de Bethléem, la gloire de Dieu, la paix promise ;

Peut-être la route de Nazareth, le travail des mains, la joie aux pauvres ;

Cet appel, c’est la route de Jésus.

Peut-être la route au puits de Jacob, le Messie aux gens, la source vive ;

Peut-être la route au mont Thabor, le Fils rayonnant, la tente dressée ;

Cet appel, c’est la route vers Jésus.

Peut-être la route vers le cénacle, les pieds lavés et l’amour demandé ;
Peut-être la route vers le Golgotha, la croix dressée, le sang répandu ;
Cet appel, c’est la route vers Jésus.
Peut-être la route vers Emmaüs, l’espoir redonné et l’Ami reconnu ;
Peut-être la route de Galilée, la mort renversée, le Christ relevé.

Cet appel, c’est la route de Jésus…

Suivre Jésus c’est habiter la terre où Dieu semble absent, chaque maison, vivre chaque situation, avec au cœur le feu de son amour pour maintenir vivant dans nos contemporains le désir et l’espérance de rencontrer le Seigneur.

Si c’est Dieu qui t’appelle, tu le reconnaîtras !

Marie, TM de l’Immaculée

Épouses du Christ

« Devenir fiancée, devenir épouse du Christ, c’est vouloir avancer le plus parfaitement possible dans cette union d’amour ; non seulement par l’observation des commandements, mais par l’exécution des moindres désirs de Dieu sur nous. (…) L’âme qui se conforme non seulement aux volontés mais aux désirs du Cœur de Jésus, entre dans une ressemblance et une transfiguration très particulière. Dieu le Père ne voit plus dans cette âme que les traits de son Fils, la beauté de son Fils communiquée.                                    Il peut dire en la regardant : ˝Celle en qui je me complais˝ (…)

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C’est à une union toute spirituelle et surnaturelle que vous êtes appelées avec le Christ. Union de l’âme, pour participer à sa nature divine d’une manière particulière : vous le suivrez partout où Il ira, vous serez éternellement, toujours en Lui, comme épouses »

 (Marcel Roussel-Galle)

Une petite branche dans Sa main

Je me souviens : j’avais dix ans et j’observais le prêtre qui célébrait la messe. Au fond de mon cœur, je sentais le désir de devenir un jour prêtre, comme lui. Ce désir m’a habité jusqu’au lycée et je pensais : j’entrerai au séminaire dès que j’aurai obtenu le baccalauréat. J’ignorais alors que le Séminaire n’accueillait pas de filles. Cela peut vous paraître drôle, mais cela s’explique par le fait que je suis née dans une famille où mon papa incroyant a épousé ma maman qui est chrétienne.   

 

 

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J’ai donc reçu forcément deux éducations différentes et contraires ! Malgré les difficultés et les obstacles, j’ai pu persévérer dans mon désir de me donner à Dieu pour toujours, grâce à ma grande mère maternelle. Avec son soutien, j’ai fréquenté les Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée à Saigon au Vietnam et j’ai décidé de commencer ma formation. L’Eau Vive m’attirait particulièrement et j’ai découvert comment derrière le Restaurant il y avait une véritable mission, une « Eau Vive » !

A Saigon puis plus tard à Ormoc, aux Philippines, j’ai découvert auprès des aînées que c’était Jésus lui-même qui m’a attiré. C’est pourquoi, je fais des efforts pour L’aimer, pour L’imiter et Le suivre jusqu’au bout en profitant de toutes les occasions.

Cette année au Burkina Faso, j’apprends à nourrir ma vie spirituelle grâce à l’étude et au partage ; j’apprends aussi à approfondir l’esprit de notre famille internationale. Cela ne fait que quelques mois que je suis à Saaba, et je suis tellement heureuse de pouvoir m’approcher et dialoguer avec les locaux qui sont très sociables et chaleureux.   

Auprès de mes grandes sœurs et des aspirantes originaires de différents villages, je me réjouis de découvrir les cultures des unes et des autres, leurs traditions. Je trouve qu’elles sont particulièrement belles et qu’elles participent à la beauté que Dieu a créé.

Je rends grâce à Dieu de m’avoir fait une petite branche dans Sa main pour qu’à mon tour je porte des fruits spirituels.

                                                     (Marie Y., TM de l’Immaculée)