Le 15 août 2023, une soirée de prière en l’honneur de l’Assomption de la Vierge Marie est animée par les Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée.

Consolation, dans le Doubs. Un lieu célèbre par sa beauté naturelle ; célèbre aussi parce que depuis le XIIIè siècle des moines y ont fondé un lieu de prière qui s’est développé, transformé en un séminaire. Une grande quantité de prêtres et de missionnaires en sont sortis et sont partis évangéliser le monde. Notre Père fondateur Marcel Roussel-Galle y est entré à l’âge de 11 ans pour en ressortir à l’âge de 17 ans bien affermi dans sa vocation sacerdotale, et prêt à entamer à Faverney les études de philosophie qui seront suivies par la théologie à Besançon, et couronnées par l’ordination sacerdotale le 22 Décembre 1934.

Ce lieu, les TM de l’Immaculée l’aiment beaucoup. Nous y avons vécu pendant dix ans (1993-2003) dans le but de la formation des jeunes TMI, à la prière, la vie commune, les études, l’accueil des nombreux visiteurs… Depuis, nous apprécions toujours d’y être appelées de temps en temps pour y animer des fêtes mariales, telle que celle de l’Assomption de la Vierge Marie qui, comme Patronne du diocèse de Besançon est magnifiée surtout dans ce beau lieu. C’est ce qui se passe en cette belle soirée puisque notre curé le Père Francisco, Curé de Valdahon, nous a demandé d’animer la soirée mariale de ce 15 août 2023.

Lisons ces quelques notes qui ont marqué la soirée riche en messages en chants et en chorégraphie qui se sont déroulées sur le podium de l’Abri Notre-Dame devant plusieurs centaines de personnes.

 « Joie lumière, joie, lumière, Jésus Christ, Lumière éternelle du Père, toi le Très-Haut, le seul saint, le seul Dieu O Jésus Christ. » Ces paroles de la liturgie proclamées sur une agréable musique trépidante, sont ponctuées par les danseuses, (nos sœurs TM de l’Immaculée accompagnées de Faustine, une petite amie danseuse de 13 ans.) C’est beau, émouvant, une invitation à la joie de la louange adressée à notre Dieu Trinité.

Puis une TMI dit au micro : « Si nous sommes si nombreux et si heureux ce soir, c’est parce que nous louons notre Dieu de nous avoir donné la sainte Vierge Marie et par elle, Jésus, notre joie, notre lumière. En effet, nous sommes le soir du 15 août ; grand jour entre les grands jours pour louer la Vierge Marie dans son Assomption au ciel. Imaginons-la corps et âme au Ciel, près de Jésus, lui aussi en corps et en âme. Comme ils doivent être beaux tous les eux, ressuscités, lumineux, pleins d’amour infini. Animés par l’espérance de les voir un jour dans le face à face éternel chantons un grand Magnificat. C’est le chant de Marie elle-même, celui qu’elle a chanté pour exprimer toute son âme remplie de Dieu et de son amour. »

Marie-Thérèse, membre de la Fraternité Missionnaire Donum Dei annonce : « Le Pape François a dit un jour, dans une homélie sur la Place Saint Pierre : « L’homme qui mit le pied en premier sur la lune prononça une phrase qui devint célèbre : ˝c’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité˝. En effet, l’humanité avait atteint un objectif historique. Mais aujourd’hui, dans l’Assomption de Marie au Ciel, nous célébrons une conquête infiniment plus grande. La Vierge Marie a posé ses pieds au paradis : elle n’y est pas allée seulement en esprit, mais aussi avec son corps, avec elle-même toute entière. Ce pas de la petite Vierge de Nazareth a été le grand bond en avant de l’humanité. Et le fait que l’une de nous habite au Ciel avec son corps nous donne de l’espérance : nous comprenons que nous sommes tous appelés à poser nous aussi nos pieds au Paradis. Et cela parce que nous aussi nous aurons un jour notre assomption, nous ressusciterons avec notre corps. »

Nous imaginons ce premier pas de Marie dans le Ciel… avec son pied, son pied semblable au nôtre qui se pose au Ciel ! Certainement que le Bon Dieu lui a tendu les bras en la serrant sur son Cœur débordant à l’infini de son Amour. Et Jésus n’a pas tardé à crier « Maman »… et tout le Ciel en a résonné, car partout se répercutait le cri de Jésus « Maman, Maman, Maman ! » Cette maman c’est aussi la nôtre puisque Jésus nous l’a partagée, et nous aimons la regarder, la dévorer des yeux, car elle est si belle… C’est pourquoi nous allons lui chanter « Marie ton visage dans le Ciel ».

Ensuite, Marie, annonce une chorégraphie sur le poème de sainte Thérèse de Lisieux : « Pourquoi je t’aime, Ô Marie ».

La chorégraphie se déroule sur fond de musique scandé par les paroles de la ˝petite Thérèse˝. C’est si simple et si beau que la foule est dans un silence profond et semble boire les paroles qui traduisent la vie mariale de la petite Thérèse : une petite enfant blottie dans le cœur de Marie, enroulée dans son manteau d’amour maternel, toute remplie de paix et de confiance…

La soirée continue à travers les messages, les chants, et les danses. Entre autres : une chorégraphie sur l’Evangile de la rencontre de Jésus et de la Samaritaine de St Jean IV, exprime combien il faut être petit, humble, comme cette femme pécheresse qui rencontre Jésus et lui ouvre son cœur pour recevoir son pardon, sa Vie divine, et devient ensuite missionnaire de son village qui accourt à Jésus …

La soirée se termine vers 22 heures par une représentation des apparitions de Notre-Dame de Lourdes à sainte Bernadette qui nous invitent à prier, à nous plonger dans la source qui nous purifie et nous fait vivre…

Les applaudissements disent le bonheur de la foule priante, heureuse d’avoir approfondi des aspects du mystère célébré en ce jour.

La foule se rassemble maintenant dans la cour de la propriété et se met en place pour une belle procession aux flambeaux. Il fait nuit, l’on ne voit que la double rangée des petites lumières des bougies qui scintillent et nous montrent le chemin vers la grotte où se dresse la statue de Notre-Dame de Lourdes. Le Père Vienney nous y conduit ; la procession est longue et petit à petit la foule se rassemble autour de la statue de Marie, et écoute le message du prêtre qui nous invite à chanter encore les Ave de Lourdes. Comme notre Mère du Ciel doit être contente de voir cette expression de foi et d’amour qui répond à ses appels à la prière !

Le Père Vienney bénit la foule qui se signe et proclame sa foi en la Trinité. Les bougies sont éteintes et chacun, dans la nuit profonde, redescend de cette montagne bénie pour rejoindre sa maison, emportant, nous y croyons vraiment, une grande et belle lumière de Marie, glorieuse dans le Ciel.

La Vierge Marie, la bien-aimée de la sainte Trinité, louée par les saints et les anges, dans la gloire, ne nous oublie jamais, nous ses enfants qui avancent encore dans les ténèbres. Mais elle marche avec nous. Elle porte dans ses bras celui qui ne sait pas encore marcher, celui qui ne peut plus marcher, celui qui blessé ne sait plus marcher, celui qui ne veut plus marcher Bref, du plus grand au plus petit elle prodigue sa tendresse de maman pour le conduire à son Fils Jésus qui l’emporte vers le Père.

Les TM de l’Immaculée de la Grâce-Dieu