Un prêtre argentin – qui préfère disparaître devant le miracle et donc ne pas être mentionné – a raconté à Radio Vatican –, les détails de ce qui s’est passé cette nuit-là : c’était une nuit d’été en 2005 ou en 2006, devant la basilique de Notre-Dame de Luján, en Argentine.

 « J’ai été témoin de ce miracle. Quand j’en ai parlé avec le pape actuel, alors évêque de Buenos Aires, je lui ai demandé de toujours en parler personnellement, sans parler de moi. Il a été frappé de ce miracle quand je lui en ai parlé. Une nuit d’été, je revenais de la maison de parents que j’ai à Luján, je crois que nous avions fait une fête, et alors que je traversais la place, à minuit, j’ai vu un jeune homme, accroché au portail, avec un bouquet de roses. Je me suis approché de lui et lui ai demandé ce qu’il avait.

L’homme m’a dit que sa fille était très malade, hospitalisée. Il était venu à Luján à pied depuis la capitale et le bouquet de roses lui avait été offert par ses amis, qui l’avaient accompagné en le suivant avec la voiture et il l’offrait à la Très Sainte Vierge. Je lui ai dit : ‘Entrons dans la basilique’. Il devait être minuit. ‘Toi seul : tes amis ne peuvent pas entrer, je ne prends la responsabilité que pour toi’. Nous sommes entrés par l’arrière de la basilique, par la maison. J’ai dit au gardien que je me serais occupé de cet homme, et que si quelque chose arrivait j’en assumerais la responsabilité.

Ce papa a laissé le bouquet de fleurs dans le vase que nous (prêtres et serviteurs du sanctuaire) laissons toujours, il s’est agenouillé devant le tabernacle, tandis que je me suis assis sur le premier banc et que j’ai commencé à prier. Lui, en silence, à genoux, et moi assis, nous avons prié le Saint Rosaire pour sa fille. A la fin de la prière – vingt minutes se seront écoulées – l’homme est sorti, je l’ai béni et nous-nous sommes dit au revoir. Cela s’est passé un dimanche. Le samedi suivant j’étais en train de confesser quand cet homme s’est approché de moi – je ne l’ai pas reconnu… avec tant de gens qui visitent la basilique et encore plus pendant l’été – c’était lui avec une petite fille blonde de 8 ou 9 ans.

Il m’a dit : « Mon père, vous me reconnaissez ? » Je lui ai répondu : « Qui es-tu ? » « Je suis l’homme qui a prié l’autre jour avec vous. Voilà ma petite fille. La Vierge m’a accordé le miracle ! Pendant que j’étais en train de prier avec vous, ici, à minuit, pour ma fille, ma petite fille s’est assise et elle a demandé à manger.

Je suis arrivé plus tard, après le voyage, à l’aube, pour voir comment elle allait. Je suis allé aux soins intensifs et ils m’ont dit que ma fille n’était plus là. J’ai pensé qu’elle était morte mais non, elle était avec sa maman dans une chambre ».  

Le prêtre ajoute : « Les miracles que la Vierge a accordés étaient comme passer d’une page de l’Évangile à une autre ; je n’ai jamais pris les noms de miraculés, j’ai seulement remercié et loué Dieu. Avec la Vierge Marie l’expérience que j’ai c’est de vivre l’Evangile à fond. »

 

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