Le 4 0ctobre 2021, un coup de téléphone. A l’autre bout de la ligne, des responsables du Congrès-Mission qui vient de se terminer à Besançon, demande si nous accepterions que les deux reliquaires de sainte Thérèse de Lisieux et de ses saints parents Louis et Zélie Martin viennent passer une journée chez nous, avant de continuer son pèlerinage dans d’autres lieux, notamment, la Grande-Chartreuse. Notre oui est, non seulement immédiat, mais plein de bonheur de recevoir un tel privilège.

Il fallait faire vite pour informer les voisins et les habitants de notre région, afin qu’ils puissent venir s’incliner devant une sainte si aimée et découvrir ses saints parents. Les prêtres ont relayé l’annonce dans les feuilles paroissiales, également le journal Est Républicain a fait paraître un article accompagné de la photo des deux reliquaires.

Puis, nous avons préparé les chants-poésies de Thérèse, les décorations, les textes, enfin, tout ce qui était nécessaire pour que l’accueil soit à la hauteur des personnes accueillies : Images de Sainte Thérèse, de ses parents, roses rouges du jardin, panneau pour montrer leur visage et quelques-unes de leurs paroles. Il fallait aussi bâtir un programme pour informer les gens du déroulement de la visite entre 14h et 18 heures : Arrivée des reliques, procession d’entrée, pour aller les déposer devant l’autel, accompagnée de chants-poésies de Thérèse, une conférence donnée par le Diacre Guy Fournier suivie de la vénération des reliques puis de la Messe.

Avant l’heure plusieurs personnes arrivent ; et petit à petit l’église se remplit d’amis vraiment désireux de rencontrer Thérèse et ses parents, afin de leur confier leurs intentions.

La voiture-fourgon qui les conduit arrive à 13h45. Huit Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée sont volontaires pour transporter les reliquaires. Deux autres, récemment arrivées, les suivent en leur jetant des pétales de roses ; les deux magnifiques reliquaires sont déposés devant l‘autel sur deux tables assez basses, recouvertes de tissu blanc dentelé, parsemé de pétales de roses rouges de notre propriété. Une grande photo de Thérèse et un autre représentant Louis et Zélie et leurs enfants, posées devant les reliquaires. C’est beau… du blanc, du doré, du rouge tout est lumineux, fascinant.

Louis et Zélie sont un couple saint, des parents saints qui ont eu les mêmes difficultés que tous les parents, mais qui ont tout vécu pour Dieu, avec Dieu… « Dieu premier servi » était leur devise.

Puis les participants ont commencé à s’approcher, en procession pour déposer leurs intentions écrites sur des formulaires. Celles-ci seront présentées au Seigneur au cours de la messe et emportées dans la chambre des parents de Thérèse à Alençon.

Pendant cette longue procession qui dure une heure et demie, nous alternons temps de silence avec les chants des poésies de Sainte Thérèse : Ma seule paix, Vivre d’amour, Pourquoi je t’aime O Marie, Être l’amour au cœur de l’Église, Jeter des fleurs, etc… L’attitude des fidèles est si touchante que personne ne trouve le temps long. Chacun, dans le silence, s’approche, la plupart s’agenouillent, posent une main sur les reliquaires, se recueillent le regard posé sur Thérèse, ou ses parents. Que de fardeaux ont dû être déposés, confiés à leur intercession eux qui sont si près de Dieu. Puis, la messe commence. L’Évangile du jour nous parle de la petite voie de confiance et d’amour de Thérèse et le Père Vernerey donne une belle homélie sur cet esprit d’enfance de la petite Thérèse offert à tous.

Nous sommes dans une grande joie. Cette joie est d’autant plus grande que nous savons que plusieurs reliquaires de Thérèse ont circulé en France durant ce Congrès-Mission. Thérèse se fait proche de nous. Elle vient à nous.
Les TMI de la Grâce-Dieu